EDITORIAL DE JUILLET-AOUT 2020
Cet été, profitons du soleil, mais prenons garde au virus et observons les « gestes barrières ».
Mais n’oublions pas non plus de développer des « gestes d’ouverture », sans lesquels les gestes barrières construirons plus de murs que de ponts vers l’avenir.
C’est en substance le thème d’un plus long article que nous consacrons dans ce blog à ce sujet.
La période du confinement a permis, pour ceux qui n’étaient pas appelés à faire leur devoir « au front du combat », une première réflexion sur nos priorités existentielles. Pour certains, l’été et la période des congés constitue une deuxième période de détente et de distanciation relative avec le monde du travail. Ce sont des occasions pour laisser monter dans nos esprits, sans pour autant « se prendre la tête », toutes les leçons à retirer de ces temps extraordinaires que nous vivons.
Car des leçons il y en a quantité : pour chacun de nous, pour chacun de nos groupes sociaux, pour chacune de nos organisations. L’ambition ne peut plus être de revenir à nos anciens modes de vie, de retrouver nos vieilles habitudes ; même si l’on était plutôt bien avant, on ne peut plus faire comme rien ne s’était passé. La crise sous toutes ses formes, sanitaire, sociale, économique, nous offre une occasion extraordinaire de se poser la question du sens de notre vie, des évolutions souhaitables à tous les niveaux, et pour ce qui nous concerne ici de notre rapport au travail et à nos organisations professionnelles. Que voulons-nous pour demain, que la crise nous a révélé ? l’été sera utile s’il permet que la rentrée soit différente, un peu ou beaucoup, des rentrées précédentes.
Jean-Philippe TOUTUT, juillet-août 2020